Bonne année 2015

Ce billet est apparu d’abord dans La Nomade sédentaire, un blog sur lequel Katia, traductrice et coworkeuse au Betacowork, parle de tout ce qui touche de près ou de loin à l’économie collaborative (échanges de maison, coworking, locations chez l’habitant, etc.).

Dans quelques heures, nous dirons adieu à 2014. Et qui dit « nouvelle année » dit « heure des bilans ». Ce blog étant consacré à tout ce qui touche de près ou de loin à l’économie collaborative, j’ai eu envie de faire le point sur ma première année complète de coworking – l’un des produits de cette fameuse sharing economy.

Ramon, Stefania, Sara (ou Ramoncita), Alicia et les autres: ceci est pour vous!

Une traductrice en péril

saint jérômeC’était il y a un peu plus d’un an, donc. Après des années passées à pratiquer mon métier chez moi, seule, abandonnée de tous, fatiguée de devoir acheter du pain que je ne mangerai pas ou des journaux que je ne lirai pas pour le simple plaisir d’échanger quelques mots avec un être humain et d’entendre le son de ma propre voix, je me décide enfin à faire le pas et à tenter l’expérience du coworking, dont on entend de plus en plus parler. Après quelques recherches, j’opte pour le plus proche de chez moi, mais aussi le mieux noté: le Betacowork.

Et si on partageait?

Moi qui pensais trouver un espace de travail, un an plus tard, je dois dire que c’est bien plus que cela que j’y ai trouvé. Car au Betacowork, on ne partage pas qu’un espace: on partage aussi des savoirs, des opinions, des humeurs, ou encore des recettes (si si, songez au Betacook), des adresses, des bons plans, des tuyaux, et tellement d’autres choses encore.
Petite liste (non exhaustive) des expériences et autres découvertes que je n’aurais pas faites cette année sans le Betacowork et ses « habitants »:

La sérendipité

La quoi?? La sérendipité, comme je l’ai déjà expliqué (Vous avez dit « sérendipité? »), c’est le fait de trouver mieux que ce que l’on cherchait. Je ne connaissais même pas le sens de ce mot, il y a un an. La première fois que je l’ai vu, c’est lorsque j’ai découvert la signature de Ramon, le maître des lieux, dans un mail. Ramon s’y définit en effet comme « Serendipity Accelerator ». Dans les semaines et les mois qui ont suivi, l’expression a pris tout son sens. Au coworking, je suis allée de découverte en découverte, les rencontres se sont multipliées, les bons moments aussi. J’ai découvert bien mieux que ce que je cherchais. Lisez la suite et vous comprendrez.

Le Betagroup

Le Betagroup, c’est la première communauté tech de Belgique. Cette communauté organise plusieurs fois par an des événements qui sont l’occasion pour de jeunes start-ups d’aller présenter leur concept devant un auditoire composé de membres du Betagroup, mais aussi d’investisseurs et de journalistes.
C’est donc tout naturellement que ma curiosité maladive m’a poussée à assister à certains de ces événements, où j’ai notamment pu découvrir d’ambitieuses start-ups dans le domaine de l’économie collaborative, et en apprendre un peu plus sur les coulisses et les motivations de ces jeunes pousses.
Envie d’en savoir plus? Je vous invite à (re)lire le billet que j’ai consacré à mes premiers pas dans cette étrange secte communauté (To tech or not to tech…).

Le Startup Weekend

Le Startup Weekend, quelle belle découverte! Quelle énergie! Quel dynamisme! Quels talents! Un week-end pas comme les autres, dont on ne ressort pas intact. L’idée? Créer une start-up en… 54 heures. Et vous savez quoi? C’est possible!
Pour en savoir plus sur cette aventure, c’est par ici (Alice au pays des start-up)!

WordPress et mon blog

WordPress, c’est ce qu’on appelle un système de gestion de contenu (CMS). En gros, ça permet à des personnes qui n’y connaissent pas grand chose de créer et de tenir un blog, voire un site Web. Avant d’arriver au Betacowork, je n’en avais absolument jamais entendu parler. Seulement voilà, après quelques semaines entourée de geeks passionnés des nouvelles technologies, j’ai commencé à entendre ce mot de plus en plus. Mes gentils coworkers m’ont alors expliqué, par la parole et par l’exemple, de quoi il s’agissait, ce qui m’a permis de créer ce blog – lui-même un produit indirect, donc, de cette année de coworking.
Le jour où j’ai appris qu’un de mes gentils coworkers avait décidé de partager généreusement son savoir et de proposer une formation sur WordPress, je n’ai pas hésité. Merci, Louis, grâce à toi, j’ai pu améliorer encore ma maîtrise de ce nouvel outil. Merci aussi à Amandine, jeune et talentueuse designeuse, qui m’a aidée à mettre de la couleur et des formes sur ce blog, et à Pascal de même qu’à Eric, ces gentils développeurs sans qui mes écrits ne seraient toujours pas en ligne.

Des histoires de fesses

Ladies NightMes coworkers ont décidément des talents très variés. C’est ainsi qu’il y a quelques semaines, j’ai découvert que l’un d’entre eux était non seulement designer, mais aussi comédien. Je me suis donc précipitée pour aller admirer ses fesses sur scène, puisque la pièce s’intitulait Ladies Night, la pièce qui a inspiré « The Full Monty », le film (ou est-ce le contraire?).
Comme quoi, le coworking, ça mène vraiment à tout.
Thierry, toi et les autres étiez parfaits! Merci encore pour cette belle soirée.

Des rencontres

J’ai déjà cité pas mal de coworkers qui ont fait de cette année 2014 une année riche en découvertes. Je ne vais pas tous les citer, car j’en oublierais certainement, mais la liste est encore longue.
Juste quelques mots sur mes voisins directs de coworking.
A ma gauche, Pierre, le traducteur-entrepreneur-rêveur, tout en gentillesse, en patience et en humour, par ailleurs doué d’une force surnaturelle au niveau des doigts (son clavier en fait les frais tous les jours), qui aura été à mes côtés au propre comme au figuré tout au long de cette année.
Et à ma droite, Fred, copywriter-auteur-rêveur-instructeur (de Krav Maga)-bloggeur, avec qui les journées ont alterné entre fous rires délicieux et débats animés (nous ne sommes pas toujours d’accord sur tout, mais vu que c’est moi qui ai toujours raison, et que c’est un homme, je lui laisse bien souvent le dernier mot, histoire de flatter son ego (oh, ça rime!)).
Je pourrais encore vous parler de Muriel, d’Aurélie, de Manu, de Marina, de France, de Victoire, de Jeremy et des autres belles rencontres de cette année 2014, mais ce billet n’en finirait pas.
Pour vous plonger dans l’ambiance d’une journée type avec mes coworkers préférés, je vous propose de (re)lire ce billet : Voulez-vous coworker avec moi?.

J’ai passé une super année, merci d’y avoir contribué…

facebook-contribution-illusVoilà. Merci à vous tous, et merci à Ramon et à ses collaborateurs/trices de rendre ce genre de choses possible. Je sais que je parle au nom de la grande majorité de mes coworkers, même de ceux qui ne se rendent pas forcément (encore) compte de tout ce que le Betacowork leur apporte(ra).
J’en suis chaque jour un peu plus convaincue: le coworking est vraiment la solution d’avenir pour nous, les indépendants, mais aussi pour les télétravailleurs et autres. Le coworking, c’est un moyen de se rapprocher des autres, de partager les savoirs, les idées, pour, à terme, créer ensemble de grandes choses et contribuer à un monde meilleur. Ensemble.
La tradition lorsqu’une année touche à sa fin est de présenter ses voeux aux êtres qui nous sont chers. J’emprunterai, pour ce faire, les mots de Jacques Brel, prononcés, le 1er janvier 1968 sur Europe 1:

« Je vous souhaite des rêves à n’en plus finir et l’envie furieuse d’en réaliser quelques uns. Je vous souhaite d’aimer ce qu’il faut aimer et d’oublier ce qu’il faut oublier. Je vous souhaite des passions, je vous souhaite des silences. Je vous souhaite des chants d’oiseaux au réveil et des rires d’enfants. Je vous souhaite de respecter les différences des autres, parce que le mérite et la valeur de chacun sont souvent à découvrir. Je vous souhaite de résister à l’enlisement, à l’indifférence et aux vertus négatives de notre époque. Je vous souhaite enfin de ne jamais renoncer à la recherche, à l’aventure, à la vie, à l’amour, car la vie est une magnifique aventure et nul de raisonnable ne doit y renoncer sans livrer une rude bataille. Je vous souhaite surtout d’être vous, fier de l’être et heureux, car le bonheur est notre destin véritable. »

Jacques Brel

Je vous souhaite une année 2015 riche en tous points: riez, partagez, rencontrez, rêvez, jouez, créez, osez, mais surtout, aimez, aimez jusqu’à l’épuisement!

La nomade (coworkeuse)